Historiographies de la philosophie ancienne : neuf études
Parutions
Les études réunies dans ce livre reprennent des travaux publiés de manière dispersée entre 1989 et 2014. Elles considèrent neuf moments significatifs de la réception philosophique de la philosophie et des philosophes antiques du XVIIIe au XXe siècle. Anaximandre, Héraclite, Parménide, Platon, les Cyniques, mais aussi les traditions doxographiques qui ont modelé leurs images, sont pris dans l'espace complexe où la philosophie et ses historiens croisent tant les théories de l'histoire que les pratiques philologiques.
L'unité du propos est assurée non seulement par une trame chronologique, allant de Brucker à Kant, de Kant à Schleiermacher et aux Néokantiens, de Burckhardt à Nietzsche, de Nietzsche à Heidegger et Gadamer, et de la philosophie elle-même à la psychologie historique de Vernant, mais aussi par l'attention qui est portée, dans chaque cas, aux tensions et équilibres intellectuels et disciplinaires mis en jeu.
La question générale est celle des critères et de la légitimité des actualisations qui guident la recherche historique. L'ensemble constitue ainsi, à partir d'un domaine spécialisé, une contribution à un domaine de recherche, l'historiographie de la philosophie, dont un critique pouvait encore dire en 1991 qu' "il n'y a guère de discipline dont la procédure est historique où l'investissement exigé en matière de théorie et de méthodologie soit plus réduit" , mais qui a connu au cours de ces dernières années d'importants développements.
On peut penser que la voie est désormais ouverte à une discussion interdisciplinaire et interculturelle de grande ampleur et portée.
L'unité du propos est assurée non seulement par une trame chronologique, allant de Brucker à Kant, de Kant à Schleiermacher et aux Néokantiens, de Burckhardt à Nietzsche, de Nietzsche à Heidegger et Gadamer, et de la philosophie elle-même à la psychologie historique de Vernant, mais aussi par l'attention qui est portée, dans chaque cas, aux tensions et équilibres intellectuels et disciplinaires mis en jeu.
La question générale est celle des critères et de la légitimité des actualisations qui guident la recherche historique. L'ensemble constitue ainsi, à partir d'un domaine spécialisé, une contribution à un domaine de recherche, l'historiographie de la philosophie, dont un critique pouvait encore dire en 1991 qu' "il n'y a guère de discipline dont la procédure est historique où l'investissement exigé en matière de théorie et de méthodologie soit plus réduit" , mais qui a connu au cours de ces dernières années d'importants développements.
On peut penser que la voie est désormais ouverte à une discussion interdisciplinaire et interculturelle de grande ampleur et portée.