Forme et sens / Thématique : Représentation
Participants : Dany Amiot, Antonio Balvet, Caroline Bouzon, Anne Carlier, Georgette Dal, Laurence Delrue, Anne-Françoise Ehrhard-Macris, Natalia Grabar, Martin Haiden, Maarten Lemmens, Roland Noske, Kathleen O’Connor, Cédric Patin, Christopher Piñón, Shahid Rahman, Gerhard Schaden, Efstathia Soroli, Mai Thi Tran, Delphine Tribout, Tero Tulenheim
Les études menées au sein de la thématique Représentation poursuivent plusieurs objectifs :
– [Partie A] d’une part, la recherche et l’identification des élémentset des constituants (ultimes) du langage ainsi que la description et l’examen détaillé de leurs comportements, associations et interactions au sein de structures diverses (mots, syntagmes, phrases, énoncés, etc.) ;
– [Partie B] la modélisation des relations que ces différents éléments entretiennent les uns avec les autres, dans des cadres théoriques allant des différentes versions des modèles génératifs aux Grammaires de construction. Cette modélisation peut chez certains s’étendre jusqu’à la formalisation de ces rapports, sans jamais s’y limiter.
Pour ce faire, les (enseignants-)chercheurs associés à cette thématique s’appuient sur l’utilisation et l’examen critique d’approches aussi différentes que complémentaires, tant du côté des outils ou sources utilisés (données d’élicitation, corpus oraux ou écrits de différentes ampleurs), des branches étudiées (de la phonétique à la pragmatique, en passant par la phonologie, la morphologie, la syntaxe, et la sémantique) que des démarches adoptées.
Les renvois qui figurent dans le projet témoignent des multiples associations et interactions entre les thématiques et à l’intérieur de celles-ci. En effet, afin de déterminer comment se construisent et se structurent les différentes unités et leurs sens respectifs, il est important de comprendre comment elles interagissent les unes avec les autres, au sein de structures diverses (mots, syntagmes, phrases, énoncés, etc.) et comment elles s’articulent dans des applications concrètes. Cet angle d’approche, qui est essentiel si l’on souhaite distinguer les propriétés intrinsèques de ces composants de celles qui émergent en contexte, ne peut se construire qu’à partir d’une complémentarité d’approches :
- des études expérimentales, telles celles que conduisent par exemple Martin Haiden et Efstathia Soroli ;
- le recueil de données d’élicitation (Cédric Patin) ;
- l’examen de jugements de grammaticalité (Martin Haiden, Rudy Loock) ;
- des études comparatives et typologiques, telles celles que conduit Roland Noske sur les propriétés prosodiques (syllabation, accentuation) des langues romanes et germaniques, ou celles qu’Antonio Balvet consacrera à différentes langues orales et signées ou encore les études menées dans le cadre du projet CorTex ou dans le cadre de la compilation de dictionnaires (voir application) et les projets qui concernent la nominalisation, pour citer quelques exemples ;
- des études consacrées à des familles de langues - langues romanes (Anne Carlier), langues bantu (Cédric Patin) ;
- la construction et l’examen de corpus oraux ou écrits de différentes ampleurs (Dany Amiot, Antonio Balvet, Caroline Bouzon, Anne Carlier, Rudy Loock, Natalia Grabar, Maarten Lemmens).